Two cactuses

Another story by Katharina Lamprecht

“This is awful!”, one cactus complained, “My thorns are so long that no animal dares to come near me. No lizard, no bird not even the tiniest termite! I feel so lonely”.

“Why are you complaining?” the other cactus answered, “Mine are so weak and thin and soft that I cannot defend myself at all. No animal shows me any respect. The lizards climb all over me and tickle me with their little feet and the birds dig their claws so deep into my flesh that it hurts. I hate it”.

“You are a lucky one”, the first cactus replied, “I would give my roots for an experience like that. Imagine, feeling all that life on oneself”.They went on complaining and lamenting in this way to each other for a while. But suddenly they had a wonderful idea: they would swap their thorns so that each other could get the feeling they wanted. And for a short time, both were happy. One, to feel the birds and lizards and the other to enjoy peace and quiet. But that didn´t hold on for long and soon each began to complain again. They felt their new lives to be exhausting or boring and they longed for their old lives. So they swapped their thorns back. But again, after a short period of contentment they began whining again as before.

Then one day the wise old snake came along and rested for a moment in the shade, the two cactus casted. She listened to the two of them, complaining away, and suddenly she whispered “instead of wailing to one another you better learn from one another”. And with these words said, she slithered on.

The cactus thought about these words for three days and three nights. Then they began to try and find out, how they each managed to let their individual thorns grow. When they knew how to do that, each started to explain and teach the other how to do it. After some practice they knew precisely how to grow strong and how to grow weak thorns. And the more they experimented the better they became and the more colorful and different their thorns got.

Now they were able to keep a perfect balance between peace and quiet and lively action. And for the wise little snake they created a thornless and shady space right between them.

La respiration agréable

Une amie m’a appelée. Elle respirait extrêmement vite et de manière agitée et ne pouvait prononcer que quelques mots à la fois. Sa voix avait un drôle de son. Elle raconta que sa fille venait d’avoir un accident de voiture avec son bébé sur le siège arrière. Le bébé n’avait rien eu mais le SAMU avait transporté sa fille à l’hôpital car ils craignaient une fracture de la base du crâne. Elle-même avait dû rester où elle était ; elle devait garder le bébé et n’arrivait pas à savoir ce qui se passait avec sa fille. J’ai alors commencé à respirer et à parler de la même façon qu’elle et au bout d’un certain temps j’ai changé de rythme et ai ralenti peu à peu ma respiration et ma façon de parler. J’ai remarqué qu’elle me suivait instinctivement dans mon comportement et qu’elle se calmait. Sa voix sonnait claire et forte et ce qu’elle racontait maintenant sonnait plus positif qu’au début de la conversation. « Je te remercie de la façon dont tu m’as parlé », ont été ses mots quand elle termina la conversation.

Reminder

This is a little case example on what you can experience after a stroke… someone told it to me as an experience he made. The details are changed, but the core is true.

“After my stroke” he said, “people knew me that I no longer knew. ‘I am Peter’, one said. ‘Which Peter?’ I asked. ‘Don’t you remember? I went to school with you, we did an apprenticeship together and we have stood side by side at the workbench… ‘ ‘No Idea. I can’t remember’, I said. ‘We’ve been on holiday together’ he continued, ‘and you gave my daughter Julia that funny teapot as a present.’ ‘Are you Julia’s father then?’ I asked. His name was Peter and he went to school with me. And you are him?’ “

L’interrupteur d’arrêt d’urgence

« Vous travaillez avec la méthode de l’hypnose ? », m’a demandé l’homme. « Alors vous pourriez tout simplement enlever-hypnotiser mon problème ». Il rigolait. Sa femme l’avait amené, il n’avait pas une grande envie de faire une thérapie. Je lui ai demandé « Quelle est votre problème ? ». « Il m’a frappé » a répondu la femme qui était assise à côté de lui. « En plus à ce moment-là j’avais notre fils sur les bras. » « C’était comme si quelqu’un avait appuyé sur l’interrupteur d’arrêt d’urgence » a-t-il dit. « Ca a été une réaction automatique. Cela n’aurait jamais dû arriver ». « Vous n’avez pas besoin d’être hypnotisé » ai-je répondu. « Vous pouvez faire ça vous-même. Est-ce que vous connaissez ces boîtes en verre rouges qui pendent dans les hôpitaux et les édifices publics avec un interrupteur qui déclenche une alerte incendie ? » « Bien sûr » a dit l’homme. « « Pourquoi y-a-t-il un verre devant ? « « Pour qu’on ne la déclenche pas par erreur ». « Et si on prenait une vitre très fine comme une lame porte-objet pour un microscope ? » « Elle casse quand on se cale contre ». « Qu’en est-il du verre blindé ? » « C’est trop épais. » « Réfléchissez à l’épaisseur pour que votre femme ne puisse pas la défoncer. Regardez cette vitre et mettez-la en place. »

Coger zarzamoras

Cuando era niño, a menudo ayudaba a mis padres en el jardín. Me acuerdo de como mi padre me instruyó a cosechar zarzamoras: “Toma una mora en la mano y tira un poco de ella. No fuertemente, solo un poco. Si está madura, cae en tu mano por sí misma. Si no se suelta por sí misma, déjala. Todavía tiene un sabor agrio.”

El vuelo del águila

No sé si ya alguna vez hayas visto un águila. Claro, en el parque zoológico, pero en eso no estaba pensando. Si uno ve un águila en el zoológico, esa parece sin ganas, cansada y medio dormida. ¿Pues qué debería hacer? Un águila fue creada para volar, y eso no lo puede hacer en una jaula, en todo caso no verdaderamente. Lo que a mí me impresiona de las águilas es su fuerza y como la manejan. Se podría pensar que un ave tan grande también aleteara fuertemente cuando vuela. Pero eso no le hace falta a un águila. Traza círculos en el cielo, y aunque solo pocas veces mueve sus alas, puede subir hasta que la perdemos de la vista. ¿Cómo es que el águila sabe que es capaz de volar? Si un semejante animal pudiera hablar – creo que no empezaría a cuestionar la existencia del aire antes de ponerse a volar. Las águilas no necesitan pruebas. A ellas les basta de ser sostenidas. El resultado les sirve de prueba.

Le nom secret

Quand un enfant indien arrive au monde il reçoit un nom de ses parents. Ce nom n’est que provisoire, c’est-à-dire il peut changer ou être complété par un autre nom. De la part du sorcier de la tribu l’enfant reçoit en outre un nom secret qui est son vrai et propre nom et connu seulement de lui. Personne ne peut toucher à ce nom. Personne ne peut en faire un mauvais usage. Son vrai nom n’appartient qu’à lui. L’enfant indien reçoit aussi une pierre de la part du chamane. Si le sorcier meurt avant que l’enfant ait appris son nom de sa part, le jeune indien se retire à un endroit désert. Il reste à cet endroit jusqu’à ce que la pierre lui dévoile par un rêve ou une autre révélation son vrai nom. Dans beaucoup de ces pierres il y a des druses, ce sont des cavités avec des pierres précieuses. Dans d’autres il y a de l’or, et dans toutes il y a un enchantement curatif et la force du nom clandestin.

Un ángel para el camino

En el siglo anterior, en nuestra región vivía un hombre que era conocido por los milagros que sucedieron a menudo en su cercanía. Personas que habían sido declaradas incurablemente enfermas se recuperaron después de que él había rezado por ellas.
Ese hombre tenía una costumbre especial. Cuando se despedía de alguien, solía decir: “Te mando un ángel para que te acompañe en el camino.” Mucha gente se extrañaba de eso. Por un lado ya en aquel tiempo había muchas personas que no creían en ángeles. Y entre los otros había algunos que podrían haber dicho:” ¿Cómo puede mandar a los ángeles? Es que los ángeles sólo obedecen a dios.”
No sé si eso sea correcto. Incluso tengo dudas, si la gente que dice tales cosas en realidad entiende lo mínimo sobre los ángeles. Pero sé que mucha gente, que habían visitado a ese hombre, volvía a casa llevándose una paz profunda. Y desde ese mismo día se sentía amparada. Por eso me da igual lo que piensen los otros si ahora te digo: “Te mando un ángel para que te acomp

Après la tempête

Pour cette histoire (l’une d’avant-hier) j’ai aussi la traduction Française…

La tempête a fait son œuvre. Dans la forêt il y a des arbres dans tous les sens. Ses troncs encombrent les chemins et les routes. Aucun voyageur ne peut y avancer. Mais une fois que la tempête est passée, le temps pour les ouvriers forestiers est arrivé. Ils dégagent les chemins avec leurs scies, enlèvent les barrières et libèrent toutes les routes, du bord extrême de la forêt jusqu’à son intime intérieur.