La flor en la isla

En una pequeña isla en medio del océano extenso crecía una hermosa flor amarilla de oro. Nadie sabía cómo había llegado allí, porque en esta isla no había ninguna flor aparte de ella. Las gaviotas venían volando para contemplar este milagro con asombro. “Es linda como el sol”, decían. Los peces venían nadando. Levantaban las cabezas encima del agua para admirarla. “Es linda como un coral”, decían. Un cangrejo salió a la tierra para mirarla. “Es linda como una perla en el suelo del mar”, dijo. Y todos venían casi cada día para admirar esta flor.

Un día, cuando volvieron para contemplar la flor, se encontraron con que los pétalos dorados de la flor se habían vuelto marones y secos. “Ay de nosotros”, dijeron las gaviotas, los peces y el cangrejo. “El sol quemó nuestra flor. ¿Quién ahora nos refrescará el corazón?”. Y todos se pusieron tristes.

Pero algunos días más tarde apareció en lugar de la flor una maravillosa bola de color blanco tierno. “¿Qué es eso?”, preguntaron los animales. “Es tan blando como una nube”, dijeron las gaviotas. “Es tan ligero como la espuma de las olas”, dijeron los peces. “Es tan fino como el resplandor del sol en la arena”, dijo el cangrejo. Y todos los animales se alegraron.

En este momento un golpe de viento barrió la isla y sopló este milagro blanco dispersándolo por ella en miles de copos. “Ay de nosotros”, hablaron las gaviotas, los peces y el cangrejo. “El viento ha dispersado nuestra bola. ¿Qué alegrará nuestro ánimo ahora?” Y todos estaban tristes entonces.

Un día por la mañana, al levantarse el sol sobre la mar, allí en la luz dorada matinal relucieron cientos y cientos de hermosas flores color amarillo de oro. Entonces bailaron las gaviotas en el cielo y los peces en el agua, y el cangrejo bailó con sus amigos una danza de rueda en medio de las flores, y todos se alegraron.

(Por Stefan Hammel, traducción: Bettina Betz)

Le village de montagne

J’ai demandé à un client : « Si vous voulez, imaginez-vous une fois votre vie comme un village de montagne, dans lequel le fleuve a débordé et a amené beaucoup de boue et d’éboulis. Après ce malheur le conseil municipal se réunit avec les villageois, les pompiers et la protection civile et ils discutent de ce qui est à faire. Il arrive tout d’abord des gens avec des pelleteuses, des bulldozers et des camions pour enlever le plus gros des éboulis. Pouvez-vous vous imaginer cela ? » « Oui. » « Vous pouvez voir comment ils déblaient tout ça. Après l’équipe de rangement il arrive des gens avec des tuyaux et des balais. Ils enlèvent toute la boue et le sable du village, toute cette saleté qui est venue de l’arrière-pays. Vous pouvez voir comment ils font tout couler vers le bas dans la vallée. Vient ensuite l’équipe des artisans. Il y a des maçons, des plâtriers, des peintres, peut-être aussi des électriciens, des installateurs, des stucateurs, des restaurateurs. « Que font-ils d’après vous ? » « Ils peuvent plafonner ou cloisonner. » « Exact. Quoi d’autre ? » « Poser une moquette. Câbler. Placer des tringles à rideau. » « Exact. Après les artisans arrivent les jardiniers. Ils aménagent de nouveau les parcs et les jardins. On rajoute peut-être un puits au village ou un tilleul au village pour améliorer encore plus le village, pour qu’il soit mieux qu’avant. Et un monument commémoratif. Peut-on imaginer cela ? » « Pas très bien. » « Eh bien, vous n’avez pas besoin de vous imaginer tout ça. Dites bonjour à votre âme, pour qu’elle fasse ça pour vous, comme ça vous n’avez pas à vous en occuper. Après il y a des personnes très importantes qui arrivent. C’est l’équipe de prévention. Ce sont eux qui veillent à ce que cela n’arrive plus. Ils peuvent planter la pente au-dessus du village par exemple, pour que les racines des arbres fixent la terre. Ils peuvent construire des murs et des grillages dans le style d’un paravalanche. Ils peuvent creuser un lit plus profond pour le ruisseau, peuvent construire des marches de barrage et des bassins de retenue ou même une déviation pour l’eau du ruisseau qui est de trop. »

El aroma del pan

“Mujer“, dijo el panadero, “me vuelvo más viejo y mis fuerzas están disminuyendo. Durante toda mi vida he hecho el pan para el pueblo. La gente venía aun de lejos para comprar mis panecillos. ¿Y cuando llegue el día en que yo tenga que dejar para siempre el cuenco de la amasadura, quién seguirá llevando el negocio?” Los dos no tenían hijos.
“Anda”, habló la mujer, “busca a un hombre joven que te eche una mano y a quien puedas enseñarle todo en cuanto a tu arte. Cuando seas viejo y ya no puedas trabajar, él podrá continuar con la tienda y estarás orgulloso de él como de tu propio hijo.”
Dicho y hecho. El panadero hizo divulgar por los pueblos vecinos que buscaba a alguien al que le gustase hacer pan y que quisiera aprender este oficio de él.
En los días siguientes se le presentaron cuatro hombres jóvenes, y no sabía por cuál decidirse. Como la decisión le resultaba tan difícil, acudió a su esposa y le preguntó a ella lo que podía hacer. Dijo esta: “Haz venir a todos otra vez. Te diré a quién vas a tomar.”
Entonces el panadero pidió a los cuatro hombres que viniesen de nuevo. El primer hombre se presentó y la mujer le preguntó: “¿Por qué quieres hacerte panadero?”
“Me gusta madrugar y me gusta acostarme temprano. Y un panadero se entera muy pronto de todas las novedades que se cuentan en el pueblo y en sus alrededores.”
Vino el segundo y la mujer le preguntó: “¿Por qué quieres hacerte panadero?”
“Mis padres son difuntos y tengo que mantener esposa e hijos.”
Vino el tercero y le preguntó: “¿Por qué quieres hacerte panadero?”
“Lo considero un honor hacerle a la gente el pan que dios nos ha dado.”
Vino el cuarto, y a él no le preguntó nada.
“Tomamos a este”, le dijo a su marido.
“¿Y por qué a él?”
“Al entrar aspiró profundamente el aroma del pan.”

(Por Stefan Hammel, traduccíon: Bettina Betz)

Après la vague

Quelqu’un m’a écrit : »J’ai été chargé de préparer un séminaire d’aide à soi-même ayant pour sujet « l’angoisse ». Tous les participants souffrent d’une épilepsie. Auriez-vous quelques idées sur les histoires que je pourrais y raconter ayant pour sujet l’imprévisibilité des crises et la détresse qui y est liée ? »

Ma réponse fut la suivante : »Je propose que vous racontiez quelque chose sur les habitants de quelques villages sur la côte ayant survécu au grand tsunami il y a quelques années. Ils ont été pour ainsi dire des témoins qui s’en sont sortis avec plus de peur que de mal. Les habitants d’un village ont toujours regardé la mer avec les nerfs à vif en attendant la grande vague suivante. Ils ont organisé toute leur vie de manière à y être préparés. On pourrait dire aussi qu’ils ont gâché toute leur vie avec cette préparation. Et la mer était presque toujours calme… Les habitants d’un village voisin y ont vécu presque comme si rien ne s’était passé. En abordant les dangers de la mer ils disaient : « Si nous partons, nous partons. Mais maintenant nous sommes là, complètement. » Et il y avait d’autres villages … Vous pouvez dessiner une carte sur un tableau à feuilles mobiles sur lequel ces villages sont représentés. Demandez aux participants de vous dire dans lequel des deux villages ils veulent vivre, ou comment vivent les habitants dans un troisième et quatrième village, ou alors où les participants du séminaire si ça se trouve aimeraient mieux vivre. Demandez aux participants ce que signifie ce contact souhaitable avec la mer, à quoi on le reconnait et à quoi est dû le fait que les villageois mènent une vie d’assez bonne qualité malgré l’ancien tsunami. Vous pouvez demander aux participants de dessiner d’autres villages pour d’autres comportements avec la mer qui est rarement sauvage et dans la plus part des cas calme. Vous pouvez demander aux participants de dessiner le comportement avec la mer sur la carte ou, si la carte est placée au sol, de le marquer avec des maisons de Monopoly. Il serait aussi possible de marquer le site actuel avec le comportement d’une mer qui est rarement sauvage et la plus part du temps calme et de marquer le site souhaité et de réfléchir pour savoir qui et quoi peuvent les aider à déménager du domicile A vers B. »

¿Dónde están las estrellas durante el día?

Ella tiene dos años y muchas preguntas. “¿Dónde están las estrellas durante el día?”, por ejemplo le pregunta a su padre.
“En el cielo”, contesta este, “así como por la noche.”
“¿Entonces están apagadas? Es que no brillan para nada.”
“¡Claro que sí! Siguen brillando. Pero el sol es tan luminoso que ya no se ve la pequeña luz de las estrellas. Es como cuando ya no oyes música baja si de repente alguien pone en marcha una máquina ruidosa. La música baja todavía está, solo ya no se la percibe. La música está acallada y las estrellas están deslumbradas.”
Ella piensa un momento y dice: “Ahora sé también donde están mis sueños durante el día cuando estoy despierta.”

(Por Stefan Hammel, traduccíon: Bettina Betz)

La respiration agréable

Une amie m’a appelée. Elle respirait extrêmement vite et de manière agitée et ne pouvait prononcer que quelques mots à la fois. Sa voix avait un drôle de son. Elle raconta que sa fille venait d’avoir un accident de voiture avec son bébé sur le siège arrière. Le bébé n’avait rien eu mais le SAMU avait transporté sa fille à l’hôpital car ils craignaient une fracture de la base du crâne. Elle-même avait dû rester où elle était ; elle devait garder le bébé et n’arrivait pas à savoir ce qui se passait avec sa fille. J’ai alors commencé à respirer et à parler de la même façon qu’elle et au bout d’un certain temps j’ai changé de rythme et ai ralenti peu à peu ma respiration et ma façon de parler. J’ai remarqué qu’elle me suivait instinctivement dans mon comportement et qu’elle se calmait. Sa voix sonnait claire et forte et ce qu’elle racontait maintenant sonnait plus positif qu’au début de la conversation. « Je te remercie de la façon dont tu m’as parlé », ont été ses mots quand elle termina la conversation.

L’interrupteur d’arrêt d’urgence

« Vous travaillez avec la méthode de l’hypnose ? », m’a demandé l’homme. « Alors vous pourriez tout simplement enlever-hypnotiser mon problème ». Il rigolait. Sa femme l’avait amené, il n’avait pas une grande envie de faire une thérapie. Je lui ai demandé « Quelle est votre problème ? ». « Il m’a frappé » a répondu la femme qui était assise à côté de lui. « En plus à ce moment-là j’avais notre fils sur les bras. » « C’était comme si quelqu’un avait appuyé sur l’interrupteur d’arrêt d’urgence » a-t-il dit. « Ca a été une réaction automatique. Cela n’aurait jamais dû arriver ». « Vous n’avez pas besoin d’être hypnotisé » ai-je répondu. « Vous pouvez faire ça vous-même. Est-ce que vous connaissez ces boîtes en verre rouges qui pendent dans les hôpitaux et les édifices publics avec un interrupteur qui déclenche une alerte incendie ? » « Bien sûr » a dit l’homme. « « Pourquoi y-a-t-il un verre devant ? « « Pour qu’on ne la déclenche pas par erreur ». « Et si on prenait une vitre très fine comme une lame porte-objet pour un microscope ? » « Elle casse quand on se cale contre ». « Qu’en est-il du verre blindé ? » « C’est trop épais. » « Réfléchissez à l’épaisseur pour que votre femme ne puisse pas la défoncer. Regardez cette vitre et mettez-la en place. »

Africa

This therapeutic story can be used for supporting learning in general, as well as re-learning abilities after a health problem. For example, it can be applied quite beautifully with stroke patients. Obviously, it is also indicated as a story supporting change and developement with anyone who has got a strong biographical link to Africa. Of course, instead of Africa, other continents or regions of the world can be used, in order to adapt the story to individual needs. The reason why I chose the mapping of Africa as the key focus of this story is, that on maps Africa has the shape of a head or scull and thus points to brain functions.

Maps have existed for millennia but there a big differences between modern maps and those from dating from earlier centuries. For example, three hundred years ago, if a publisher printed a map of Africa, it had big white patches on it. ‚Terra incognita’ was marked on it; unknown territory. The coasts were then largely free of such white spots, but the interior of the continent was still a single, large white patch. However, many researchers undertook trips into the heart of Africa and what they learned there, they reported to the cartographers who diligently recorded everything. Land and water routes were discovered. The turns of each river were researched and drawn. The names of the settlements were recorded and the names of the tribes written down. The white patches on the map became smaller and smaller. The parts of the country that were explored and known steadily grew. Finally, the white spots disappeared completely. The whole of Africa was mapped.